Artiste queer d’origine polonaise, Kinga Michalska utilise la photographie, le cinéma et l’installation vidéo comme médiums. Ses œuvres examinent les questions d’identité, de mémoire, de déplacement et de hantise. Dans sa pratique, iel porte un regard féministe et queer sur les espaces culturels partagés, comme le chez-soi, la parenté, la terre et la mémoire. Michalska s’intéresse aux personnes et aux objets en marge de l’histoire : intimités queers, historien·ne·s amateur·rice·s, processus géologiques, archives personnelles, histoire orale et fictions spéculatives. L’artiste crée des images intimes, audacieuses et viscérales aux sous-entendus ludiques et sensuels. Ses œuvres sont collaboratives et fondées sur le consentement éclairé des participant·e·s. Comme les enjeux liés aux relations de pouvoir sont au cœur de sa démarche, l’artiste s’engage à interroger sa propre position par rapport aux histoires qu’iel raconte et aux communautés qu’iel représente. 


Artiste et cinéaste, Kinga Michalska vit à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal. Iel est titulaire d’un baccalauréat en études culturelles de l’Université de Varsovie et d’une maîtrise en photographie de l’Université Concordia (2022). Ses œuvres ont été présentées au Canada, en Pologne, au Royaume-Uni, en Italie, en Suisse et en Allemagne. Ses projets ont été financés par le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec, Téléfilm Canada, le FRQSC et le Catapult Film Fund. Iel réalise actuellement son premier long métrage documentaire, intitulé Nolandia.